Un livre avec bien peu d'intérêt ...
J'avais adoré le premier roman paru de l'auteure Jean Hegland: Dans la forêt (paru en 2017 en France). Je l'avais d'ailleurs noté 9/10, classé en coup de coeur ! Vous trouverez l'article ici.
Je me suis donc jetée sur Apaiser nos tempêtes, édité en 2021 chez Phébus en version française. Pourtant, ce livre intitulé Windfalls dans sa langue originale, a été édité en 2004.
![]() |
Source de la photographie |
Je n'ai pas du tout accroché !
Le début était pourtant prometteur mais la suite absolument ennuyeuse ! J'ai trouvé des longueurs à partir de la moitié du roman et des pages interminables pour le terminer.
Il est malgré tout indéniable que Jean Hegland écrit très bien mais cela ne permet pas de remonter le niveau du roman.
J'ai trouvé les personnages clichés. Et oui, une femme éduquée venant de la classe moyenne avorte lorsqu'elle est jeune. Puis des années plus tard, elle aura son premier enfant, désiré et tout se passera bien.
En parallèle, Cerise, une jeune femme venant d'un milieu plus modeste et peu éduquée n'avortera pas et se retrouvera dans une vie de totale galère, bien qu'elle aime cet enfant non désiré.
En parallèle, Cerise, une jeune femme venant d'un milieu plus modeste et peu éduquée n'avortera pas et se retrouvera dans une vie de totale galère, bien qu'elle aime cet enfant non désiré.
Quelle est la morale dans ce cas ? Et oui, avoir un enfant sans avoir d'emploi n'est pas gage de réussite pour plus tard. Choisir de ne pas en avoir va en effet permettre de faire des études. Je ne comprends pas le but de ce roman. On dirait presque le fantasme de l'auteure de s'assurer qu'elle a fait les bons choix. En des temps où le sujet de l'avortement est remis en cause, j'ai encore moins aimé ce roman qui pose mal les questions et qui n'apporte rien.
Forcément, le choix de garder ou non un enfant va avoir un impact important sur la vie d'une femme. Mais pourquoi faire le choix de prendre deux femmes totalement différentes et comparer en quelque sorte leurs vies ? Car la construction du roman incite à le faire, un chapitre chacune, aux mêmes âges, on ne peut que comparer.
Ce roman aurait été bien plus intéressant si l'auteure s'était penchée sur deux destins différents pour une même femme, l'une aurait gardé l'enfant tandis que l'autre non, en reprenant la construction de La part de l'autre (Eric-Emmanuel Schmitt, 2001).
Ce roman aurait été bien plus intéressant si l'auteure s'était penchée sur deux destins différents pour une même femme, l'une aurait gardé l'enfant tandis que l'autre non, en reprenant la construction de La part de l'autre (Eric-Emmanuel Schmitt, 2001).
---
5/10
---